Les fresques murales continuent d’habiller les bâtiments dans les rues de Bruxelles, notamment dans la communes de Jette, qui a accueilli de nouvelles œuvres cet été.

En deux ans, ce ne sont pas moins de 9 fresques XXL et une centaine de poubelles qui ont transform&eacute; durablement le visage de Jette. Apr&egrave;s une premi&egrave;re &eacute;dition couronn&eacute;e de succ&egrave;s en 2020, la commune a &nbsp;lanc&eacute; en juin dernier, pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, le projet &lsquo;&lsquo;Yes We Can&rsquo;&rsquo; pilot&eacute; par l&rsquo;artiste Kool Koor, toujours coordinateur du projet. Trois nouvelles fresques XXL ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es, en plus d&rsquo;une trentaine de poubelles devenues &oelig;uvres d&rsquo;art pour guider les visiteurs &agrave; travers un parcours street art exceptionnel. &quot;Le street art transforme la ville en galerie-mus&eacute;e &agrave; ciel ouvert. Il rend l&rsquo;art accessible &agrave; toutes et tous et ajoute de la couleur dans nos villes et nos vies, en suscitant l&rsquo;&eacute;merveillement, la stupeur ou le questionnement&quot;, souligne la Bourgmestre Claire Vandevivere.

La th&eacute;matique de cette deuxi&egrave;me &eacute;dition ? Le Surr&eacute;alisme, un courant bien belge, auquel on associe &eacute;videmment <a href="https://www.lofficiel.be/tags/magritte" target="_blank">Ren&eacute; Magritte</a>. Car saviez-vous que le peintre a v&eacute;cu de nombreuses ann&eacute;es &agrave; Jette ? C&rsquo;est dans une maison devenue mus&eacute;e qu&rsquo;il peigna nombre de ses &oelig;uvres. Et c&rsquo;est pr&egrave;s de celle-ci qu&rsquo;une nouvelle fresque a vu le jour. A la cl&eacute; ? Trois nouvelles peintures murales donc, &agrave; d&eacute;couvrir dans trois quartiers diff&eacute;rents, par trois street-artistes &agrave; conna&icirc;tre. L&rsquo;&Eacute;cole Champs des Tournesols (Parc Garcet) a &eacute;t&eacute; attribu&eacute;e &agrave; l&rsquo;artiste KUNLO, muraliste g&eacute;rant de l&rsquo;Atelier30 et architecte de formation, et dont le style s&rsquo;approche du mouvement du &quot;Graffuturisme&quot;. La Cr&egrave;che Reine Fabiola (Avenue Firmin Lecharlier 86), a &eacute;t&eacute; confi&eacute;e &agrave; Amandine Lesay, qui a grandi &agrave; Paris, o&ugrave; elle a &eacute;tudi&eacute; la peinture et les arts plastiques avant de parfaire sa formation (notamment en gravure) &agrave; la Cambre. Et enfin la Coupole bruxelloise de l&rsquo;autisme (Rue Esseghem 103), o&ugrave; le belgo-congolais Nova Dead, fascin&eacute; par le cosmos et les lois de l&rsquo;univers, illustre ses personnages dans un style entre le figuratif et l&rsquo;abstraction, r&eacute;alise un travail de mosa&iuml;ques, recr&eacute;ant la mati&egrave;re dans un genre statique, cristallis&eacute;, fragment&eacute;.

Soit, un parcours &agrave; d&eacute;couvrir absolument dans cette commune qui souffre encore trop souvent d&rsquo;un m&eacute;pris de classe r&eacute;voltant.

À Bruxelles cet été ? Ne manquez pas de découvrir le street art à Jette !

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