Le tournage de "Good Sex" a d&eacute;but&eacute; &agrave; New York, r&eacute;unissant Natalie Portman et Lena Dunham pour une romance audacieuse entre g&eacute;n&eacute;rations.

Le tournage a commenc&eacute;. Et, soudain, quelque chose de tr&egrave;s excitant flotte dans l&rsquo;air new-yorkais. Comme un parfum de renouveau, un souffle printanier charg&eacute; de promesses de dialogues mordants, de dilemmes amoureux et de chemises en lin. Good Sex, le nouveau film &eacute;crit et r&eacute;alis&eacute; par Lena Dunham, avec <a href="https://www.lofficiel.be/art-culture/natalie-portman-en-7-films-emblematiques" target="_blank" rel="noopener">Natalie Portman</a> dans le r&ocirc;le principal, est en cours de production dans les rues vibrantes de la Grosse Pomme &mdash; et il n&rsquo;en fallait pas plus pour &eacute;veiller notre impatience.
Avec un titre aussi assum&eacute;, Good Sex annonce la couleur : il s&rsquo;agira d&rsquo;amour, bien s&ucirc;r, mais aussi de d&eacute;sir, de chaos, de remise en question identitaire &mdash; et d&rsquo;une ville, New York, qui n&rsquo;est jamais qu&rsquo;un simple d&eacute;cor, mais toujours un personnage &agrave; part enti&egrave;re. L&rsquo;histoire ? Ally, th&eacute;rapeute de couple, f&ecirc;te ses 40 ans en sortant d'une d&eacute;cennie de relation d&eacute;cevante. Pouss&eacute;e par sa meilleure amie &agrave; retourner dans le grand bain des applications de rencontre, elle entame une liaison torride avec Caleb, un jeune hipster de Brooklyn dans la vingtaine, tout en d&eacute;veloppant un lien plus stable et intellectuel avec Alan, un quinquag&eacute;naire raffin&eacute; de Manhattan. Deux hommes, deux mondes. Et au c&oelig;ur de cette dualit&eacute;, une femme en qu&ecirc;te de v&eacute;rit&eacute; int&eacute;rieure.
Un triangle amoureux ? Oui. Mais surtout, un carrefour existentiel. Good Sex ne se contente pas de brosser une romance moderne : il interroge, avec l&rsquo;acuit&eacute; propre &agrave; Lena Dunham, ce qui fait l&rsquo;intimit&eacute;, la compatibilit&eacute;, le bonheur &mdash; dans une soci&eacute;t&eacute; o&ugrave; les femmes doivent encore, souvent, justifier leurs choix, leurs d&eacute;sirs, leur &acirc;ge.

Derri&egrave;re la cam&eacute;ra, Lena Dunham signe ici son retour flamboyant &agrave; la com&eacute;die romantique, ce genre qu&rsquo;elle affectionne et qu&rsquo;elle sait, mieux que personne, tordre, actualiser, transfigurer. De Girls &agrave; Too Much, elle explore inlassablement les failles et les fulgurances des relations humaines avec un m&eacute;lange de tendresse et de lucidit&eacute;. Et si elle a r&eacute;cemment quitt&eacute; le projet Polly Pocket, c&rsquo;est pr&eacute;cis&eacute;ment parce qu&rsquo;elle sentait que Good Sex &eacute;tait le film qu&rsquo;elle devait faire. Et qui mieux que Natalie Portman pour incarner cette femme &agrave; la crois&eacute;e des chemins ? Oscaris&eacute;e, engag&eacute;e, elle confie que Lena Dunham a profond&eacute;ment influenc&eacute; sa trajectoire. L'actrice admire le courage de la r&eacute;alisatrice, sa mani&egrave;re de s&rsquo;approprier la narration, et d&rsquo;affronter sans peur les critiques souvent sexistes r&eacute;serv&eacute;es aux cr&eacute;atrices qui osent s&rsquo;imposer.
Le casting de Good Sex est, en lui-m&ecirc;me, un petit miracle. &Agrave; c&ocirc;t&eacute; de Natalie Portman, on retrouve Mark Ruffalo, ma&icirc;tre incontest&eacute; du charme m&eacute;lancolique, dans le r&ocirc;le d&rsquo;Alan ; Tucker Pillsbury, alias Role Model, star montante de la sc&egrave;ne musicale am&eacute;ricaine, dans son tout premier r&ocirc;le au cin&eacute;ma ; mais aussi Rashida Jones, Tramell Tillman (Severance) &mdash; et la grande Meg Ryan, ic&ocirc;ne &eacute;ternelle des com&eacute;dies romantiques, qui effectue ici un retour tr&egrave;s attendu. Un choix qui, l&agrave; encore, t&eacute;moigne de la volont&eacute; de Lena Dunham de jouer sur les ponts g&eacute;n&eacute;rationnels, &agrave; l&rsquo;&eacute;cran comme dans la vie.
Une sc&egrave;ne en particulier a d&eacute;j&agrave; enflamm&eacute; les r&eacute;seaux sociaux : lors d&rsquo;un concert de Gracie Abrams au Madison Square Garden, Natalie Portman est mont&eacute;e sur sc&egrave;ne pour une performance improvis&eacute;e et complice avec Role Model, sur le titre "Sally When the Wine Runs Out". L'alchimie &eacute;tait palpable. Le public, conquis.

Visuellement, les premi&egrave;res photos du tournage sont une ode &agrave; la ville qui ne dort jamais : fa&ccedil;ades de briques baign&eacute;es de lumi&egrave;re dor&eacute;e, parcs en fleurs, tenues soigneusement d&eacute;sinvoltes. On pense &agrave;&nbsp;Sex and the City, ou plus r&eacute;cemment &agrave; <a href="https://www.lofficiel.be/art-culture/materialists-comment-les-romcoms-se-reinventent-aujourd-hui" target="_blank" rel="noopener">Materialists</a>. Cette esth&eacute;tique new-yorkaise qui sait m&ecirc;ler glamour et v&eacute;rit&eacute;. Et qui, ici, devient l&rsquo;&eacute;crin d&rsquo;un r&eacute;cit &agrave; la fois sensuel et introspectif.
Dans un paysage cin&eacute;matographique o&ugrave; les romances entre femmes plus &acirc;g&eacute;es et hommes plus jeunes commencent enfin &agrave; &ecirc;tre explor&eacute;es avec nuance &mdash; de Bridget Jones : Folle de lui &agrave; Babygirl avec Nicole Kidman &mdash; Good Sex vient compl&eacute;ter cette constellation avec une proposition ambitieuse et singuli&egrave;re. Ce n&rsquo;est pas juste une histoire d&rsquo;amour. C&rsquo;est une histoire de libert&eacute;, de choix, de d&eacute;sir, et de ce qu&rsquo;on ose encore chercher quand on pense avoir tout compris de soi.
Pr&eacute;vu pour une sortie exclusive sur Netflix en 2026, Good Sex promet d&eacute;j&agrave; d&rsquo;&ecirc;tre un &eacute;v&eacute;nement. Une com&eacute;die romantique comme on n&rsquo;en voit plus assez, port&eacute;e par une &eacute;quipe qui sait conjuguer l&rsquo;intime et l&rsquo;universel, le dr&ocirc;le et le profond, le sexy et le sinc&egrave;re.

Tout ce que l'on sait sur "Good Sex", la prochaine série portée par Natalie Portman

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