Théâtre d’after partys mémorables, fief d’une scène Arty bruxelloise, l’Industrie est le lieu de vie de Jacques Moyersoen, artiste, grand amoureux de musique et scénographe d’un mode de vie bohème.

Apr&egrave;s chaque Fifty Session, chaque concert des Nuits Bota, c&rsquo;est le m&ecirc;me sc&eacute;nario&hellip; La f&ecirc;te se termine en jam &agrave; l&rsquo;Industrie, brassant artistes locaux (<a href="https://www.lofficiel.be/art-culture/angele-fait-le-bilan-de-son-annee-2019-completement-folle" target="_blank">Ang&egrave;le</a>, Great Mountain Fire, Robbing Millions, Ghinzu, Montevideo) et amis de passage (La Femme, Papooz, L&rsquo;Imp&eacute;ratrice, Rapha&euml;l). Crise sanitaire oblige, les afters ici ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duites. L&rsquo;occasion de se rem&eacute;morer ces fameuses soir&eacute;es o&ugrave; &quot;on perd la notion du temps et les m&eacute;lodies viennent naturellement&quot;, nous narre un habitu&eacute;. Apr&egrave;s avoir pimp&eacute; cette maison-duplex au c&oelig;ur de Molenbeek, con&ccedil;ue &agrave; l&rsquo;origine &quot;par des f&ecirc;tards pour des f&ecirc;tards&quot;, Jacques Moyersoen en a fait le parfait QG de ses amiti&eacute;s. &quot;L&rsquo;id&eacute;e est de toujours laisser la porte ouverte aux copains et &agrave; ceux qui le deviendront&quot;, raconte celui qui f&eacute;d&egrave;re une clique arty gr&acirc;ce &agrave; la magie d&rsquo;un lieu et l&rsquo;art de susciter de belles rencontres. &quot;J&rsquo;ai cr&eacute;&eacute; cet endroit pour que les gens fassent la f&ecirc;te et vivent des moments de partage et de cr&eacute;ativit&eacute;. C&rsquo;est mon lieu de vie mais c&rsquo;est aussi l&agrave; que je travaille. Il fallait que ce soit inspirant.&quot;

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Hub cr&eacute;atif

Il plane ici comme un air de ressemblance avec la Factory d&rsquo;Andy Warhol (l&rsquo;alu en moins). L&rsquo;atmosph&egrave;re y est feutr&eacute;e, charg&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rences aux ann&eacute;es soixante et septante. Il y a cette nuit-l&agrave; une ribambelle de copains sortant guitares, micros et percussions, un d&icirc;ner &quot;assis, debout, couch&eacute;&quot;&nbsp;et une jam improvis&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;aube. En passe de sortir son premier album &quot;The Impossible Band&quot;, Jacques Moyersoen y met la derni&egrave;re main. &quot;Ce disque est une photo souvenir des moments magiques pass&eacute;s ici.&nbsp;Mon album est &agrave; l&rsquo;image de mon univers&nbsp;: h&eacute;t&eacute;roclite.&quot;&nbsp;Un recueil de m&eacute;lodies &eacute;crites au fil des quinze derni&egrave;res ann&eacute;es, oubli&eacute;es dans un tiroir et finalement compil&eacute;es pendant le confinement.&nbsp;Douze morceaux aux sonorit&eacute;s vintage, inspir&eacute;s autant par le reggae que par la soul&hellip;&nbsp;Un album intimiste et introspectif arrang&eacute; avec l&rsquo;aide de potes musiciens : Remy Lebbos, Jean Waterlot, Dan Klein, Greg Remy&hellip; &quot;On a tous jou&eacute; dans des groupes diff&eacute;rents. The Impossible Band, c&rsquo;est un peu le groupe qu&rsquo;on aurait r&ecirc;v&eacute; de former ensemble.&quot;

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Le beau en tout

Esth&egrave;te, Jacques Moyersoen a le don de cr&eacute;er des atmosph&egrave;res autant en musique qu&rsquo;en sc&eacute;nographie d&rsquo;int&eacute;rieur. &quot;Quand on organise des f&ecirc;tes ici, je ne suis pas l&rsquo;h&ocirc;te qui va pr&eacute;parer des bons petits plats. Cependant, je vais toujours veiller &agrave; ce que la musique, la lumi&egrave;re, l&rsquo;ambiance, les objets sur la table soient en accord. Je suis persuad&eacute; que les objets d&eacute;gagent une &eacute;nergie. Je les ach&egrave;te souvent en fonction de la personne avec qui je suis. Quand je voyage, je dois toujours ramener quelque chose dans ma valise. Comme un grigri, le souvenir d&rsquo;un moment pr&eacute;cis. C&rsquo;est &ccedil;a, je crois, le secret des bonnes vibes de l&rsquo;Industrie.&quot;&nbsp;Chez les Moyersoen, la collectionnite se transmet de p&egrave;re en fils : &quot;Mon p&egrave;re collectionne les automates et avant lui, mon oncle avait une passion pour les horloges de l&rsquo;entre-deux-guerres&hellip; Je ne veux pas me cantonner &agrave; un objet ou style particulier. Ce qui compte vraiment, c&rsquo;est que ce soit beau.&quot;&nbsp;Intemporel, son univers oscille entre papier peint d&rsquo;inspiration 18e, luminaires seventies et mobilier Memphis. &quot;Ce sont des choses et des objets qui me rappellent l&rsquo;enfance. J&rsquo;ai eu la chance de grandir dans une famille o&ugrave; la culture du beau est tr&egrave;s importante. J&rsquo;ai toujours ador&eacute; les int&eacute;rieurs de mes grands-m&egrave;res. Du coup, je reproduis les images et souvenirs d&rsquo;ambiance accumul&eacute;s depuis tout petit.&nbsp;J&rsquo;essaye &agrave; mon tour de sensibiliser ma fille Alaska &agrave; la qu&ecirc;te d&rsquo;une certaine esth&eacute;tique ludique et peut-&ecirc;tre un peu nostalgique.&quot;&nbsp;Antiquaires, ateliers d&rsquo;artistes et expos sauvages sont ses terrains de chasse. L&agrave; o&ugrave; il aime d&eacute;nicher la perle rare. &quot;J&rsquo;ai l&rsquo;impression que si je ne ram&egrave;ne pas un objet d&rsquo;un endroit que je visite, je n&rsquo;aurai pas rentabilis&eacute; mon temps. Mon QG en ce moment c&rsquo;est &quot;Un Peu&quot;, un centre de beaut&eacute; culturelle dans le quartier des quais &agrave; Bruxelles o&ugrave; Caroline Scheyven organise des &eacute;v&egrave;nements arty underground.&nbsp;Je veux y organiser le lancement de mon album.&quot;

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Pour l&rsquo;amour du swing

En attendant la reprise des festivit&eacute;s, Jacques l&rsquo;h&eacute;doniste occupe son temps sur les greens. Passionn&eacute; de golf, le dandy s&rsquo;est vite rendu compte qu&rsquo;il n&rsquo;existait pas (ou peu) de look styl&eacute; pour exercer son swing. Du coup, il l&rsquo;a cr&eacute;&eacute; en partenariat avec son amie Anne Sophie Ortmans, golfeuse et styliste. &quot;Le confinement m&rsquo;a donn&eacute; envie de jouer au golf de mani&egrave;re r&eacute;guli&egrave;re. L&rsquo;appel de la nature sans doute. &Agrave; l&rsquo;origine, les golfeurs sont tr&egrave;s excentriques dans leurs tenues. Aujourd&rsquo;hui, il n&rsquo;y a plus que les vieux qui jouent avec des pantalons en tartan. On s&rsquo;est dit que ce serait chouette de cr&eacute;er une ligne adapt&eacute;e &agrave; l&rsquo;air du temps, d&eacute;complex&eacute;e et rock&rsquo;n&rsquo;roll. Briser cette image hyper-snob du golf. Prouver que ce n&rsquo;est pas une activit&eacute; r&eacute;serv&eacute;e aux vieux riches comme on le pense souvent en Belgique. C&rsquo;est justement un sport qui profite d&rsquo;un nouvel engouement (surtout depuis le confinement) car il se pratique dans la nature et partout dans le monde. Aux &Eacute;tats-Unis, pas mal de jeunes rappeurs s&rsquo;y sont mis. En Belgique, on ne le sait pas assez mais il y a des super beaux parcours, dans le Limbourg ou encore &agrave; Ostende par exemple. Notre marque Swing Lockness offrira donc des outfits golfiques pour homme et pour femme inspir&eacute;s des looks vintages fantaisistes mais avec des coupes plus styl&eacute;es que ce qui existe d&eacute;j&agrave;. Le tout dans des belles mati&egrave;res.&quot;

Bienvenue à l’Industrie, le hub arty et créatif de Jacques Moyersoen à Bruxelles

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