Le Belge Pieter Peulen, influenceur d&rsquo;int&eacute;rieur et ambassadeur Volvo, l&egrave;ve le voile sur son havre design qui respire la s&eacute;r&eacute;nit&eacute;.

B&eacute;ton arm&eacute;, tons cr&egrave;me, meubles raffin&eacute;s sans oublier son chien Memphis, assorti &agrave; la palette chromatique : l&rsquo;int&eacute;rieur en perp&eacute;tuelle mutation de Pieter Peulen n&rsquo;a plus de secrets pour ses milliers de followers. Mais son habilet&eacute; &agrave; constamment renouveler sa d&eacute;coration sans jamais renier son style est longtemps rest&eacute;e un myst&egrave;re, qu&rsquo;il d&eacute;voile aujourd&rsquo;hui pour L&rsquo;Officiel. Coup de projecteur sur son processus cr&eacute;atif.
La vie peut parfois prendre une tournure surprenante. Personne, pas m&ecirc;me Pieter Peulen, n&rsquo;aurait pu pr&eacute;dire que sa premi&egrave;re maison et sa carri&egrave;re ne feraient qu&rsquo;un quand il en a pos&eacute; la premi&egrave;re pierre il y a sept ans. &Agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;un processus de construction d&rsquo;une grande intensit&eacute;, l&rsquo;ancien &eacute;tudiant en architecture d&rsquo;int&eacute;rieur poste avec enthousiasme le premier r&eacute;sultat sur Instagram. Une publication devenue virale, qui l&rsquo;a propuls&eacute; du jour au lendemain au rang d&rsquo;influenceur. Il faut dire que la construction en b&eacute;ton n&rsquo;a rien d&rsquo;ordinaire. La maison en forme de U est en partie enterr&eacute;e: le point le plus bas abrite un patio lumineux, tandis que les ailes de part et d&rsquo;autre s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent sur deux &eacute;tages. Les espaces de nuit de l&rsquo;&eacute;tage inf&eacute;rieur b&eacute;n&eacute;ficient &eacute;galement d&rsquo;un apport en lumi&egrave;re g&eacute;n&eacute;reux gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;utilisation strat&eacute;gique de baies vitr&eacute;es. "Mon style se nourrit abondamment d&rsquo;influences japonaises et scandinaves. D&rsquo;aussi loin que je me souvienne, j&rsquo;ai toujours eu une passion pour le b&eacute;ton. Je suis un fan inconditionnel de l&rsquo;architecte japonais Tadao Ando, qui travaille aussi souvent en sous-sol, un principe que j&rsquo;ai &eacute;galement retrouv&eacute; dans l&rsquo;un des b&acirc;timents du campus Vitra &agrave; B&acirc;le. J&rsquo;ai &eacute;t&eacute; frapp&eacute; par la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; qui s&rsquo;en d&eacute;gage, par la mani&egrave;re dont la lumi&egrave;re naturelle s&rsquo;y r&eacute;pand et surtout par le calme qui r&egrave;gne sous terre. J&rsquo;ai transpos&eacute; toutes ces impressions dans ma propre maison."
La s&eacute;r&eacute;nit&eacute; est un leitmotiv chez les Peulen. Ici, pas de chaussette sale ou de jouet de chien qui tra&icirc;ne, ni d&rsquo;objet de d&eacute;co tape-&agrave;-l&rsquo;&oelig;il. Ambiance Instagram ou r&eacute;alit&eacute; ? "Du r&eacute;el &agrave; 100% ! Nous sommes des fanas de l&rsquo;ordre, chaque chose a sa place dans la maison et nos placards sont &agrave; moiti&eacute; vides. Je ne vois pas l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;accumuler des objets. &Ccedil;a peut sembler, &agrave; premi&egrave;re vue, incompatible avec mon m&eacute;tier, mais je r&eacute;sous ce probl&egrave;me par le in &amp; out : quand un &eacute;l&eacute;ment rentre, un autre sort. De toute fa&ccedil;on, j&rsquo;aime l&rsquo;id&eacute;e que la maison ne soit jamais termin&eacute;e et que son int&eacute;rieur se r&eacute;invente continuellement. J&rsquo;adore les objets de seconde main qui ont une histoire. C&rsquo;est pourquoi je chine sur des plateformes en ligne comme Facebook Marketplace, Catawiki ou 2ememain. Je d&eacute;niche aussi r&eacute;guli&egrave;rement des p&eacute;pites dans les recycleries. Je ne cherche jamais rien de sp&eacute;cifique, je pr&eacute;f&egrave;re me laisser surprendre. Si j&rsquo;ai un coup de c&oelig;ur, j&rsquo;ach&egrave;te. De mon c&ocirc;t&eacute;, je vends aussi beaucoup en ligne, mais anonymement."&nbsp;Tout ce va-et-vient de tr&eacute;sors neufs et anciens entra&icirc;ne aussi pas mal de d&eacute;placements assortis de chargements et d&eacute;chargements pour Pieter. Aujourd&rsquo;hui, il se f&eacute;licite d&rsquo;avoir troqu&eacute; sa camionnette contre un SUV Volvo EX90 premium. "&Ccedil;a m&rsquo;a surpris au d&eacute;but, mais en rabattant les si&egrave;ges, on peut y caser pas mal de choses. M&ecirc;me en transportant des meubles imposants, mon v&eacute;hicule m&rsquo;offre encore de la marge. J&rsquo;ai d&eacute;couvert Volvo &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un voyage de presse &agrave; Stockholm pour la pr&eacute;sentation de la ES90. Le moodboard de son int&eacute;rieur pr&eacute;sentait de grandes similitudes avec celui de ma maison. R&eacute;sultat : un vrai coup de foudre, mais &ccedil;a n&rsquo;a rien d&rsquo;&eacute;tonnant car nous partageons la m&ecirc;me philosophie du design et des influences scandinaves identiques. Le look minimaliste synonyme de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; est essentiel. Mon c&ocirc;t&eacute; maniaque de l&rsquo;ordre s&rsquo;exprime aussi dans ma voiture, o&ugrave; rien ne doit tra&icirc;ner. D&egrave;s lors, j&rsquo;accorde beaucoup d&rsquo;importance aux espaces de rangement. Je trouve, par exemple, agr&eacute;able de pouvoir poser et recharger mon t&eacute;l&eacute;phone sur la console centrale. Chaque chose a sa place. Le fait que Volvo travaille avec des mat&eacute;riaux purs me tient aussi beaucoup &agrave; c&oelig;ur. Tout comme l&rsquo;aspect &eacute;cologique de sa flotte &eacute;lectrique. Nous venons d&rsquo;am&eacute;nager notre propre jardin dans le respect de l&rsquo;environnement et notre maison est quasiment neutre en &eacute;nergie dans son fonctionnement. Les pays scandinaves ont une longueur d&rsquo;avance en termes d&rsquo;&eacute;cologie et Volvo se d&eacute;marque comme l&rsquo;un des constructeurs automobiles les plus investis en la mati&egrave;re. Mon prochain d&eacute;placement m&rsquo;am&egrave;nera &agrave; Munich pour la visite d&rsquo;une autre maison en b&eacute;ton. Il y a de fortes chances que vous entendiez &agrave; nouveau parler de moi tr&egrave;s bient&ocirc;t, car je suis occup&eacute; &agrave; &eacute;crire un livre sur le b&eacute;ton&hellip;"

Photographe : Justin Paquay

Chez Pieter Peulen : design, douceur et Volvo attitude

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