Leur complicit&eacute; sur la Croisette a d&eacute;clench&eacute; une vague d&rsquo;adoration en ligne irr&eacute;sistible.

Il est des instants suspendus dans le temps, de ceux que les r&eacute;seaux sociaux capturent comme des papillons rares sous cloche de verre. Ce fut le cas, cette ann&eacute;e, sur la Croisette. Non pas pour un film en comp&eacute;tition ou une robe spectaculaire, mais pour des apparitions successives : celles d'un quatuor devenu, en l&rsquo;espace de quelques clich&eacute;s vol&eacute;s et de rires complices, le c&oelig;ur battant d&rsquo;un fantasme pop-culturel bien ancr&eacute; &mdash; les "Internet boyfriends".
<a href="https://www.lofficiel.be/art-culture/austin-butler-en-10-roles-emblematiques" target="_blank" rel="noopener">Austin Butler</a>, <a href="https://www.lofficiel.be/art-culture/pedro-pascal-7-choses-a-savoir-sur-l-acteur-le-plus-en-vue-du-moment" target="_blank" rel="noopener">Pedro Pascal</a>, <a href="https://www.lofficiel.be/beaute/robert-pattinson-devenir-acteur-n-etait-pas-le-reve-de-ma-vie" target="_blank" rel="noopener">Robert Pattinson</a>, <a href="https://www.lofficiel.be/art-culture/qui-est-harris-dickinson-le-beau-gosse-a-l-affiche-de-babygirl" target="_blank" rel="noopener">Harris Dickinson</a>. Quatre noms, quatre visages aux trajectoires singuli&egrave;res, rassembl&eacute;s sous un m&ecirc;me halo de d&eacute;sir. Ils &eacute;taient l&agrave;, &agrave; Cannes, non pas comme de simples stars venues d&eacute;fendre leurs films, mais comme les incarnations vivantes de ce que l&rsquo;on aime r&ecirc;ver sur nos &eacute;crans. Leurs gestes &eacute;taient l&eacute;gers, leurs sourires sinc&egrave;res, leurs blagues partag&eacute;es au bord du tapis rouge ou dans les coulisses d&rsquo;un d&icirc;ner priv&eacute; ont enflamm&eacute; les r&eacute;seaux comme une tra&icirc;n&eacute;e de poudre. Et tr&egrave;s vite, Internet n&rsquo;a pas pu s&rsquo;emp&ecirc;cher de s&rsquo;en &eacute;mouvoir : ils &eacute;taient ensemble, au m&ecirc;me endroit, au m&ecirc;me moment &mdash; et c&rsquo;&eacute;tait trop beau pour &ecirc;tre vrai.

Mais pourquoi cet engouement ? Parce que les "Internet boyfriends" ne sont pas de simples c&eacute;l&eacute;brit&eacute;s. Ils sont devenus, au fil des ann&eacute;es, des objets d&rsquo;affection num&eacute;rique. Ils sont choisis non seulement pour leur beaut&eacute; ou leur talent, mais pour ce qu&rsquo;ils repr&eacute;sentent : une vuln&eacute;rabilit&eacute; ma&icirc;tris&eacute;e, une douceur sous l&rsquo;armure, une forme de masculinit&eacute; moderne et d&eacute;sarmante. Pedro Pascal, avec son regard fatigu&eacute; et protecteur, est devenu le "daddy" bienveillant d&rsquo;une g&eacute;n&eacute;ration. Robert Pattinson, &eacute;ternel d&eacute;cal&eacute;, oscille entre l&rsquo;ironie britannique et l&rsquo;intensit&eacute; romantique. Austin Butler incarne l&rsquo;&eacute;clat du Hollywood classique dans un &eacute;crin contemporain, tandis que Harris Dickinson, plus discret mais tout aussi fascinant, s&eacute;duit par son naturel brut et sa profondeur tranquille.
Les voir &agrave; Cannes, c&rsquo;est comme observer un croisement d&rsquo;univers parall&egrave;les. Un film jamais tourn&eacute; mais dont chaque regard partag&eacute; est une sc&egrave;ne. Ils parlent, rient, se penchent l&rsquo;un vers l&rsquo;autre avec une aisance qui transcende les barri&egrave;res habituelles des ego hollywoodiens. Et dans cette complicit&eacute; per&ccedil;ue, le public projette mille r&eacute;cits : amiti&eacute;s profondes, admiration mutuelle, bromances silencieuses. Des r&eacute;cits qui nous rassurent, nous inspirent, nous font r&ecirc;ver &agrave; une forme de connexion entre les &ecirc;tres, au-del&agrave; du vernis m&eacute;diatique.
Cannes, dans son faste souvent intimidant, est devenu le d&eacute;cor parfait pour ce conte postmoderne. Sur le marbre du Palais des Festivals, ou lors d'&eacute;v&eacute;nements priv&eacute;s, ces hommes ont offert une parenth&egrave;se. Une bulle de gr&acirc;ce et de fantaisie dans un monde satur&eacute; d&rsquo;images calcul&eacute;es. Leur alchimie, spontan&eacute;e, a touch&eacute; un nerf sensible : celui du collectif romantique num&eacute;rique, toujours en qu&ecirc;te d&rsquo;humanit&eacute; dans les ic&ocirc;nes. Et peut-&ecirc;tre est-ce l&agrave; le v&eacute;ritable charme des "Internet boyfriends" : ils nous donnent la permission d&rsquo;aimer, d&rsquo;admirer, de r&ecirc;ver sans cynisme. Ils rappellent que dans une &eacute;poque o&ugrave; tout est vu, diss&eacute;qu&eacute;, analys&eacute;, certains moments &mdash; un &eacute;clat de rire partag&eacute; entre Austin et Robert, un regard complice entre Pedro et Austin &mdash; peuvent encore &eacute;merveiller.

Les "Internet Boyfriends" enflamment le Festival de Cannes (et nos cœurs)

Tags

Articles associés

Hommes

Festival de Cannes 2025 : les plus beaux looks Homme sur le tapis rouge

Art & Culture

Pedro Pascal : 7 choses à savoir sur l'acteur le plus en vue du moment

Art & Culture

Qui est Harris Dickinson, le beau gosse à l’affiche de "Babygirl" ?

Recommandé pour vous

Mode

Natalie Portman, reine du tapis rouge en Dior couture au Festival de Cannes

Hommes