Holemans : retour sur 100 ans d'histoire de la maison de joaillerie belge
L’artisanat conjugue durabilité et tradition pour donner naissance à des pièces uniques qui résistent à l’épreuve du temps.
La tradition artisanale est également mise à l’honneur par la maison belge de joaillerie Holemans. De la conception au polissage final, chaque bijou est minutieusement réalisé à la main dans le respect d’un savoir-faire authentique. Une maison qui fête cette année son centenaire. Aujourd'hui, Moïse Mann est le gardien de l'héritage Holemans et entend préserver encore longtemps cette exceptionnelle virtuosité belge. Rares sont les joaillers qui peuvent se targuer, comme Holemans, de fabriquer des bijoux hautement luxueux et spectaculaires depuis exactement 100 ans. Une telle persévérance dans l’authenticité est rare dans notre pays. Ses pièces durables sont aussi intemporelles qu’harmonieuses : des bijoux splendides et uniques, le luxe dans sa plus pure expression.
Le style intemporel de Holemans
Pour en arriver là, la famille Holemans a accumulé d’incroyables connaissances au fil du temps. Tout a commencé avec le fondateur Henri Holemans en 1922, à l'époque où la maison produisait principalement de l'orfèvrerie religieuse. Après une formation approfondie auprès d'un maître japonais, il s’est perfectionné dans le travail de la laque précieuse, avant de transmettre à son tour cette technique à son fils Jean. Détenteur d’un diplôme d’architecte, ce dernier a appliqué les compétences acquises à la bijouterie, avant de développer une activité de joaillerie à partir de 1960, poursuivant l’expertise familiale, agrémentée de sa propre identité. Classique et intemporelle, celle-ci est émaillée de références au style Art déco et ornée de pierres précieuses et fines. Thierry Holemans, petit-fils du fondateur, a suivi les traces de son père et perpétué son habileté en étudiant la gemmologie à Londres. Alliant vision créative et entrepreneuriale, il a intégré les ateliers avant d’ouvrir dix ans plus tard une boutique sur l’avenue Louise à Bruxelles. En 1997, une deuxième enseigne a vu le jour place Vendôme, faisant du joailler le premier Belge à s’y installer.
Un avenir en or
En 2014, Moïse Mann, homme de confiance de Thierry Holemans, a ramené le nom de la maison sur le devant de la scène de la joaillerie belge en installant une boutique éponyme au numéro 4 de la place du Grand Sablon. Toutes les étapes du processus de production des bijoux se déroulent aujourd’hui dans les ateliers de Bruxelles, de la création à la fabrication, toujours transmises de maître à élève. Ajoutons à cela la combinaison de métaux précieux et de pierres rares collectés par Moïse Mann au fil de ses voyages à travers le monde, et on obtient une variété de bijoux magnifiquement détaillés qui racontent une histoire tout aussi belle.
