Illycaffé organise 4 dîners exclusifs à la Biennale de Venise

Cameron exprime son art sous différentes formes : des dessins, des sculptures et des vidéos, tous axés sur les aspects souterrains de la banlieue américaine. Ses films explorent les rituels et sous-cultures vernaculaires, des situations qui se présentent en marge de ce qu’il appelle le «théâtre social». Le travail de Jamie - combats entre enfants, concours culinaires et rituels entourant les vacances - met en lumière le rôle que jouent les mythes quotidiens mineurs et les rituels folkloriques dans la vie de banlieue. Lors de la réalisation de ses vidéos, souvent classées dans la catégorie des films ethnographiques, Jamie passe une partie de son temps avec les communautés concernées, s’intégrant dans des alliances et créant des allégeances. Les projections de ses œuvres sont souvent accompagnées de musique en direct de The Melvins ou du guitariste japonais Keiji Haino.

Interrogé sur son inspiration pour le projet, il raconte: "J'ai trouvé très intéressant que l'aspect food ait été inclus, c'est un sujet encore très étranger à mes yeux. Moi qui vient de Californie, où  tout est sain, c'est intéressant de découvrir la cusine européenne. Je suis venu à Paris pour trouver la solitude, et j'ai découvert la nourriture." Pour ce projet, il est parti de griffonnages dans son carnet de croquis et a ainsi élaboré le concept des lignes du tableau : "les lignes occupent une place importante dans ma vie. Je pense à ma vie à travers des lignes plutôt que des mots, c'est en quelque sorte un journal intime. Je vois mes lignes changer constamment quand ma vie change. "

Autodidacte et guidé par de multiples passions, Guy Martin a commencé sa carrière de pizzaiolo à 17 ans avant de gravir, rapidement, les échelons de la cuisine gastronomique.  Il a reçu sa première étoile Michelin en 1984 alors qu'il était chef depuis seulement six mois et que son équipe n'était composée que de trois personnes. En quelques années, il est devenu chef du restaurant Le Grand Vefour, l’une des institutions les plus emblématiques de l’histoire culinaire française, qui a reçu trois étoiles au Michelin (réduit à deux étoiles en 2008).

Dès lors, les récompenses s’enchaînent. Inspiré par la peinture et recherchant la fraîcheur, l’esthétique et la qualité du produit, Guy Martin, imagine, dessine et réalise ses plats à partir de croquis qu’il recréé dans chaque assiette, dans chaque chef d’œuvre. Il mélange avec brio les épices, chinées lors de ses nombreux voyages, aux ingrédients et produits qu’il négocie jalousement avec ses fournisseurs pour offrir à chaque fin gourmet un met unique et exceptionnel. 

Pour ce projet, Guy Martin s'est laissé inspirer par l'art de Cameron Jamie : un délicieux mélange de faune et de flore dans lequel on retrouve des toasts au caviar, des raviolis au foie gras, du bar à l'avocat et au bambou, du bouillon d'amandes fraîches, de l'agneau au radis d'ail noir et du chocolat aux fraises en dessert.

Chaque assiette est devenue une œuvre d’art, des couleurs aux goûts, agrémentée d’un café illy dans une tasse exclusive, conçue par Jamie.