Pour son premier d&eacute;fil&eacute; chez Chanel, Matthieu Blazy r&eacute;veille l&rsquo;esprit de Gabrielle avec une conversation entre pass&eacute; et futur, o&ugrave; la libert&eacute; devient mati&egrave;re et mouvement.

C&rsquo;&eacute;tait un moment suspendu. Pour son premier d&eacute;fil&eacute; &agrave; la t&ecirc;te des activit&eacute;s mode de Chanel, <a href="https://www.lofficiel.be/mode/matthieu-blazy-chez-chanel-la-cambre-s-invite-au-sommet-du-luxe" target="_blank" rel="noopener">Matthieu Blazy</a> a choisi de convoquer un dialogue : celui, imaginaire mais profond&eacute;ment incarn&eacute;, entre lui et Gabrielle Chanel. Une conversation hors du temps, o&ugrave; l&rsquo;amour, la modernit&eacute; et la libert&eacute; se r&eacute;pondent comme un &eacute;cho.
Sur le podium, la tradition devient terrain d&rsquo;exp&eacute;rimentation. La chemise d&rsquo;homme Charvet, r&eacute;invent&eacute;e en pi&egrave;ce d&rsquo;atelier Chanel, s&rsquo;alourdit d&rsquo;une cha&icirc;ne dor&eacute;e, symbole d&rsquo;ancrage et d&rsquo;ind&eacute;pendance. Les vestes masculines, coup&eacute;es &agrave; vif, rencontrent des tweeds assouplis, presque liquides, qui effleurent la peau. Le f&eacute;minin, chez Blazy, retrouve la force du paradoxe ch&egrave;re &agrave; Coco : travailler et aimer, sans jamais renoncer &agrave; la s&eacute;duction.
Le jour, les classiques s&rsquo;effritent avec tendresse : un 2.55 caboss&eacute; par la vie, des cam&eacute;lias froiss&eacute;s comme des souvenirs, des tweeds effiloch&eacute;s, doux comme un h&eacute;ritage. L&rsquo;architecture de la maison devient v&ecirc;tement ; les lignes, &eacute;pur&eacute;es, flirtent avec l&rsquo;Art d&eacute;co et la po&eacute;sie du noir et blanc.
Puis vient l&rsquo;universel, un futur tiss&eacute; &agrave; la main. Les perles baroques c&ocirc;toient des plan&egrave;tes de verre, les tweeds deviennent transparence, et les talons, confort absolu. L&rsquo;esprit Chanel voyage, libre, cosmopolite, et f&eacute;minin avant tout.
Avec ce premier acte, Matthieu Blazy ne revisite pas Chanel : il la relance dans l&rsquo;espace infini de la modernit&eacute;. L&agrave; o&ugrave; la libert&eacute; n&rsquo;est pas un souvenir, mais une promesse.

Chanel printemps-été 2026 : la renaissance poétique signée Matthieu Blazy

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